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5 Vérités Importantes Que J’Aurais Souhaité Connaître Avant De Commencer Le Sport

Tenue: MPG Sport

Je sais exactement ce que l’on peut ressentir lorsque l’on entreprend d’adopter un mode de vie plus sain, sans vraiment savoir comment s’y prendre. Je me souviens de mes débuts il y a quatre ans: bien que déterminée à changer de vie, j’ignorais par quoi commencer, où trouver les bonnes informations et comment me documenter. J’aurais rêvé être guidée par un mentor, mais je n’ai pas eu cette chance et par conséquent, ai commis plusieurs erreurs; mais cela m’a également permis de beaucoup apprendre. J’aimerais partager avec vous  cinq vérités cruciales que j’aurais souhaité savoir avant de commencer à m’entraîner et qui m’auraient permis de gagner du temps, de l’himilité et de la patience.

1. Nutrition

Au début de ma transformation, j’étais consciente de ce qu’une alimentation saine constituerait un aspect essentiel de la perte de poids et de la définition musculaire. Mais très honnêtement, je pensais qu’une rigueur extrême en matière de régime alimentaire n’était pas nécessaire si je pratiquais une activité physique intense et régulière. Je les brûlerai ces calories de toute façon, je me persuadais naïvement. Mais je m’appliquais tout de même à manger santé, sans vraiment savoir ce que cela impliquait concrètement. Ma définition d’une alimentation saine à l’époque ressemblait donc un peu à la consommation de pommes de terre bouillies, d’oeufs, de deux toasts par jour, d’un paquet d’amandes crues, de soupes en conserve, des fruits, presque pas d’eau, pas de viande, pas de légumes (dont j’avais horreur), une petite portion de chips au jalapeño (mmmmh) et/ou un carré de chocolat et je pensais sincèrement que les deux derniers aliments ne seraient pas trop nuisibles si j’en mangeais de petites quantités tous les jours et je me trompais, évidement.

La réalisation, quelques mois après avoir commencé le sport et modifié mon alimentation, que la perte de poids ainsi que la prise de muscle significatives auxquelles je m’attendais ne se manifestaient pas, engendra une légère frustration. Je demeurais cependant persuadée que ma diète et mon entraînement étaient irréprochables. Ce que j’ignorais, c’était que si vous souhaitez ontenir des résultats probants, vous devez complètement éliminer le sucre et la malbouffe en général. Par sucre, j’entends les “friandises” tels que les pâtisseries, le chocolat, les biscuits, par exemple; mais aussi des produits moins évidents, qui contiennent du sirop de maïs à haute teneur en fructose comme les produits en conserve, les céréales (peu importe si l’emballage vous affirme que ces dernières sont meilleures pour la santé), les repas surgelés et ceux à faible taux de matière grasse ou de sucre; ainsi que les féculents tels que le pain, les pâtes et les pommes de terre.

Est-il facile de suivre un régime à faible taux de glucides? Plutôt que de répondre par oui ou par non, je préfère partager avec vous mon expérience et vous laisserai décider de la façon de vous y prendre. Ma transformation a été progressive. Je ne suis pas passée d’une alimentation malsaine à un régime santé en un mois et je ne conseillerais à personne de tenter d’opérer à un changement aussi radical en si peu de temps, simplement parce que le niveau d’assiduité requis est intense et vous prendriez le risque de vous décourager rapidement, de vous frustrer, d’être affamée, d’abandonner, de reprendre vos kilos perdus et peut-être même plus. Des habitudes menant à des résultats durables prennent du temps à mettre en place. Commencez doucement, en éliminant vos mauvaises habitudes ou, mieux encore, en les remplaçant par de bonnes routines.

Par exemple, si vous mangez souvent entre les repas, commencez par consommer des fruits et/ou des noix, des amandes crues de préférence, entre chaque repas. Faites-vous plaisir une fois par semaine. Si les pâtes, le riz blanc et les pommes de terre sont des aliments constitutifs de votre régime alimentaire, essayez de les remplacer par du riz brun ou du quinoa. Si vous ne pouvez pas vous passer de pain, tentez de vous limiter à deux tartines le matin. Si vous avez le bec sucré comme moi, et que la simple idée de ne plus manger de chocolat vous rend folle, suivez mon exemple: je suis passée de dévorer une rangée (ou bien plus!) de chocolat au lait aux noisettes (mmmmmmmmmmmh!!!!), à un carreau de chocolat noir à 70% tous les soirs, puis à du chocolat noir à 90% un peu moins souvent et après, j’ai cessé d’acheter du chocolat sans aucun problème. C’est l’accumulation de petits pas qui produisent de grands résultats à long terme. Gardez simplement en mémoire que le but ultime est d’éliminer les produits raffinés et les gras malsains de votre alimentation.

Aujourd’hui, je dirais que mon alimentation est à 90% saine. Une personne ayant un régime moins favorable pour la santé qualifierait mes habitudes alimentaires de strictes, mais ce n’est pas le cas. Manger sain est réellement devenu un mode de vie qui ne requiert aucun effort de ma part. J’aime nourrir mon corps de nutriments de qualité qui lui donnent de l’énergie (contrairement aux aliments gras et sucrés qui endorment). Et croyez-moi, quand vous réaliserez à quels points certains aliments sont nocifs pour la santé, le choix de manger sain et de pratiquer une activité physique régulière se fera tout seul!

Cependant, si je dîne au restaurant, je mange ce qui me plaît. Cela ne me pose pas de problème de me faire plaisir quand j’en ai envie, mais le point intéressant est que je ne ressens plus le besoin ni l’envie d’engloutir des repas ou autres aliments nuisibles pour la santé. Il m’a fallu plusieurs années de changement lent et progressif pour en arriver au point où je n’ai pas l’impression que je vais mourir si je ne mange pas de sucre et quand l’envie me prend, je privilégie les fruits frais, meilleure source de sucre que vous pourrez trouver. Il m’arrive, à l’occasion, d’avoir vraiment envie de chocolat, auquel cas, j’en mange sans problème.
Au début de ma transformation, je culpabilisais beaucoup lorsque je me permettais de manger une douceur, j’avais l’impression que tous mes efforts s’annulaient juste parce que je dégustais une glace par semaine. Je pensais que mon alimentation devait absolument être 100% saine. Ne culpabilisez jamais. Votre bien-être mental est aussi important que votre bien-être physique. Nourrissez votre corps de nutriments bons pour sa santé, faites du sport régulièrement et soyez certaines que les résultats suivront. C’est un processus qui prend du temps et exige des efforts continus.

Alors, à quoi ressemble un repas santé: vous avez besoin d’un apport en protéines (œufs, viande maigre, poisson…) et surtout, ne manquez jamais de repas; les protéines vous aident à développer votre masse musculaire. Attention, ceci est très important: si vous ne consommez pas assez de protéines, vous ne pourrez pas construire votre masse musculaire; vous devez également incorporer un bonne dose de légumes, ainsi que du riz brun ou du quinoa, si vous le souhaitez. Pour calculer la quantité de protéines dont vous avez besoin au quotidien, prenez votre poids en kilogrammes et multipliez le par 0.8. Ne mangez pas plus de protéines que votre organisme en a besoin, sinon, votre corps transformera l’excès de protéines en gras.

2. Sport

Le fait de brûler des calories durant un exercice physique n’implique pas automatiquement que vous brûlez du gras. Avant que votre corps ne brûle du gras, il brûle d’abord le sucre. Donc si vous vous entraînez régulièrement mais qu’en parallèle, vous consommez des aliments riches en sucres, vous ne parviendrez jamais au résultat escompté car votre corps ne se rendra pas au stade où il brûle du gras, car il continuera d’éliminer le sucre. Pour brûler du gras, le corps a besoin d’oxygène. Si vous combinez une alimentation pauvre en sucre et que vous pratiquez une activité assez intense pour que votre corps ait besoin d’oxygène, vous serez sur la bonne voie pour brûler du gras.

Je souhaiterais aussi attirer votre attention sur la définition que l’on peut donner à une “session d’entraînement intense”. Soyez honnêtes envers vous-même. Le fait de passer une heure et demie à la salle de sport n’équivaut pas nécessairement à une séance productive. Lorsque j’ai débuté ma transformation, je m’entraînais cinq à sept fois par semaine et complétais une heure de vélo ainsi que 30 minutes d’abdos tous les jours. Mais la séance d’abdos, par exemple, n’était pas assez éprouvante car je marquais une pause dès que je ressentais que ma ceinture abdominale brûlait or il ne faut pas s’arrêter car c’est justement au moment où les muscles brûlent que le corps se transforme et se sculpte!! De plus, votre définition d’un entraînement intense évoluera au fil de votre gain en performance et en endurance. La fierté qui s’emparait de moi après mes entraînements était telle que j’étais persuadée d’obtenir le corps de mes rêves quelques mois plus tard. Si c’était si facile, tout le monde y parviendrait, n’est-ce pas? Je ne réalisais pas la quantité de travail, de discipline et de dévouement nécessaires à la transformation et à la sculpture d’un physique. Ce n’est que plus tard que je me suis aperçue que si je pensais travailler dur, il faudrait que je fournisse 10 fois plus d’efforts pour atteindre un haut niveau. Jetez un œil aux vidéos des “fit girls” sur Instagram pour avoir un aperçu de ce à quoi ressemble un véritable entraînement intense. Ces femmes ne sont pas parvenues à des résultats aussi incroyables du jour au lendemain; il leur a fallu des années de travail. Et le passage par le stade d’amateur est obligatoire, avant d’atteindre ce niveau d’excellence. Mon erreur fut de penser qu’il serait envisageable d’atteindre un si haut niveau en l’espace de six mois, en levant des poids de 6 kgs. Impossible. Mais il est nécessaire de passer par l’étape de lever des poids de 2 kgs, puis 4, puis 6, avant de parvenir au stade où le corps est capable de lever plus lourd. Et si la brillante idée d’accélérer le processus en exécutant les mouvements rapidement ou en ajoutant des poids plus lourd que vous n’êtes capables d’en porter jaillissait dans votre esprit, écoutez quelqu’un qui a eu cette merveilleuse idée avant vous: une déchirure du ménisque, une opération du genou et un arrêt de sport forcé d’un an n’étaient vraiment, mais alors vraiment pas cool. Donc allez-y doucement. Prenez votre temps.

3. État d’esprit & Attitude

Il y a à peu près 10 ans, je découvrais le concept de développement personnel et regardais une émission du Oprah Show dans laquelle était invité Tony Robbins, que je ne connaissais pas du tout à l’époque. Il ne cessait de parler des histoires que l’on se raconte dans notre tête. Par exemple, si vous vous dites que vous n’êtes pas assez bon, c’est une histoire que vous vous racontez; et à l’époque, j’étais incapable de tirer de son discours un enseignement général que j’aurais pu appliquer à ma vie afin de l’améliorer. Ce n’est que des années plus tard, en lisant les ouvrages “Le Pouvoir Du Moment Présent” d’Eckhart Tolle, “Le Siège De L’Âme” de Gary Zukav et “L’Homme Est Le Reflet De Ses Pensées” de James Allen, entre autres, que je finis par saisir la partie manquante à ma compréhension du discours de Tony Robbins. Nous sommes le produit de nos pensées; c’est aussi simple que cela. Nos pensées, bonnes ou mauvaises, se manifesteront toujours dans la vraie vie. Les histoires auxquelles faisait référence Tony Robbins sont en fait les pensées que nous avons au sujet de nous-mêmes, des autres et de diverses situations de la vie, aussi futiles soient-elles. Les histoires sont en fait toutes ces conversation ou remarques intérieures que nous avons sans cesse et à propos de tout; ce sont ces monologues continus, ces jugements de valeur sur nous, nos amis, notre travail, les arbres, les maisons devant lesquelles nous passons, notre ordinateur, notre partenaire, nos enfants, etc.

Vous êtes aussi bons/mauvais que vous le pensez; si vous pensez que vous êtes forte, votre attitude respirera la force; si vous pensez que vous n’êtes pas assez bonne pour réaliser une tâche, vous douterez de vous, manquerez de confiance et il y a de fortes chances que vous échouiez; si vous savez que vous n’êtes pas très douée dans un domaine mais que vous vous dites: je suis prête à apprendre tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet pour m’améliorer, vous vous trouvez dans un tout autre état d’esprit qui vous place dans une position de réussite. Le simple fait penser: “je suis triste” et de se le répéter à plusieurs reprises au cours d’une journée, chaque fois que vous ressentirez ce pincement au cœur, c’est encore une histoire que vous vous racontez en boucle et qui accroît l’intensité de cette émotion négative. En revanche, si vous remarquez que vous êtes triste une journée et que vous vous dites: “OK, je ne me sens pas super bien mais je ne laisserai pas cette énergie négative s’emparer de ma journée: que puis-je faire pour me sentir mieux et égayer ma journée?” Vous écrivez sur un bout de papier tout ce qui pourrait vous rendre plus heureuse et agissez! Il en va de même pour l’exercice physique.

Si vous débutez votre session avec une résistance mentale, avec l’état d’esprit que vous n’y arriverez pas, que ce sera trop dur, que vous ne vous êtes pas entraînée depuis longtemps et que vous n’avez pas d’endurance ou de force, devinez quoi? Il y a de forte chances que vos pensées vous mènent à traîner la patte durant votre entrainement, vous serez dans un piteux état tout le long et vous regarderez votre montre sans arrêt en espérant qu’une heure se soit écoulée en 5 minutes.

Par contre, si vous attaquez votre session avec l’état d’esprit que vous être teeeeeellement heureuse d’être sur la voie de votre épanouissement personnel ultime, que vous êtes concentrée et prête à vous donner à 110% pour atteindre vos objectifs, peu importe la difficulté de la séance, vous êtes FORTE, vous ne rechignez pas à la tâche et vous vous en sortirez; vous vous sentirez bien mieux avant, durant et après l’effort. Personne n’est toujours excité à l’idée de s’entraîner. Il peut arriver que nous soyons épuisés et qu’une voix s’élève dans notre tête: “je suis exténuée je n’ai aucune envie de faire du sport“, mais vous continuerez aussi vite: “mais mon dévouement à atteindre mon plus haut potentiel est bien supérieur à cette fatigue donc je vais me botter le derrière et faire ce que j’ai à faire. Je suis disciplinée, déterminée et dévouée!” Et si durant votre session vous entendez encore cette voix qui se plaint: “Arfffff ça me tente vraiment mais alors vraiment pas d’être là, pourquoi j’peux pas avoir un corps de rêve en mangeant des chips sur mon canapé devant un épisode de Suits!!! La vie est trop injuste!” Vous vous dépêcherez de faire taire cette voix en la remplaçant par une autre qui affirme avec toute la force de sa détermination : “JE VAIS DÉMOLIR CETTE SESSION CAR C’EST LE SEUL MOYEN D’AVOIR DES RÉSULTATS VISIBLES ET JE VEUX DES RESULTATS VISIBLES ALORS C’EST PARTI!!!!!!!!!!!!!!!!!” Et répétez-vous cela jusqu’à vous commenciez à ressentir dans chaque fibre de votre corps cette détermination et cette motivation à toute epreuve.

4. S’entraîner à domicile ou dans une salle?

M’entraîner de chez moi grâce aux programmes des fit girls d’Instagram m’a incontestablement permis de gagner en confiance, de perdre du poids et de définir certains muscles. Mais pour quelqu’un qui n’a jamais pratiqué ce genre de sport et qui ne sait pas comment exécuter les mouvements correctement, le risque de blessure est énorme. Non seulement je ne réalisais pas le mouvement du squat correctement (jusqu’à ce qu’un entraineur qui travaillait dans un magasin d’équipements sportif où j’achetais des poids me démontre la bonne façon d’exécuter le mouvement), mais en plus j’ai eu le malheur d’ajouter des poids aux chevilles et d’effectuer l’exercice rapidement, ce qui m’a valu une blessure au genou. Si vous ne faites pas les mouvements correctement, vous ne maximiserez pas les gains et n’utiliserez pas les muscles sollicités par l’exercice, donc vous perdrez votre temps. Si vous pouvez, inscrivez-vous dans une salle de sport et mieux encore, prenez un entraîneur privé. Et si vous décidez de vous entraîner de chez vous, assurez-vous de trouver quelqu’un qui vous montre comment exécuter les mouvements correctement.

5. Tombez amoureux du processus et les résultats suivront

C’est une phrase sur laquelle je suis souvent tombée au cours de ma transformation et à chaque fois, j’aurais volontiers étranglé l’auteur! “Je me fiche pas mal du processus, tout ce qui m’intéresse, ce sont les résultats!!! Un corps de rêve!!!” je pensais. Seulement voilà: si tout ce qui vous intéresse sont les résultats, vous vous mirerez après chaque session afin de traquer le moindre signe de progrès et si vous n’en voyez pas, vous vous découragerez. Si tout ce qui vous intéresse sont les résultats, vous haïrez et bâclerez vos séances d’entrainement car vous voudrez accélérer le processus, en finir au plus vite, et obtenir des résultats rapidement. Ah, vouloir des résultats rapides. Lorsque vous pensez naïvement qu’il est facile de sculpter un corps en quelques mois, vous (je dis vous, mais je m’inclus dans le lot!) avez l’arrogance de vouloir des résultats rapides. Quand vous réalisez qu’un tel projet nécessite des années de travail acharné, de discipline et de dévouement, vous vous calmez, vous vous mettez au travail humblement et vous tombez amoureux du processus. Croyez-moi, je suis passée par là.

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