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Pourquoi J’Ai Décidé De Poursuivre Ma Transformation Sportive Avec L’Aide D’un Entraineur Privé

Jusqu’à ce que je commence à mener un mode de vie plus sain, j’étais on ne peut plus sédentaire et mon alimentation était composée de tout ce qui peut exister de plus mauvais pour la santé: beaucoup de sucre raffiné, de gras et presque aucun nutriments vitaux. Lorsque je me suis lancée dans le sport il y a quatre ans, mes connaissances en matières de fitness et de régime alimentaire sain étaient presque nulles. J’étais cependant sûre d’une chose: j’en avais ras le bol de me sentir mal dans ma peau, j’étais exaspérée de me contenter de rêver d’avoir un corps similaire à ceux de toutes les “fitness models” sur Instagram sans faire le moindre effort pour tenter d’y parvenir, et je ne pouvais plus concevoir de me sentir inférieure, chaque fois qu’une fille que je trouvais belle passait devant moi.

J’étais déterminée à changer et avec le peu de connaissances que je possédais à l’époque, j’ai décidé de m’inscrire dans une salle de sport. Je m’y entrainais cinq à sept fois par semaine. Je me réveillais parfois à cinq heure du matin pour me rendre à la gym, quand je savais que mon emploi du temps ne me permettrait pas de m’entraîner plus tard dans la journée. J’étais déterminée et disciplinée.

La salle de sport dans laquelle je m’exerçais était composée de deux niveaux: le premier, dédié aux machines de musculation et le second, qui regorgeait de machines cardio. Inutile de vous dire que la simple idée de m’entrainer à l’étage de renforcement musculaire me faisait l’effet d’un uppercut à l’estomac: premièrement, je ne savais pas me servir des machines et refusais catégoriquement d’avoir l’air stupide (pour rester politiquement correcte) devant tous ces gens qui eux, étaient experts en la matière et deuxièmement, j’aurais préféré mourir plutôt que déambuler en plein milieu de la salle de sport, où tout le monde vous regarde et remarque clairement que vous êtes incapable d’utiliser les machines correctement. Non; j’étais la fille qui rasait les murs de la section musculation pour me rendre à celle du cardio, camouflée sous un large jogging gris et un T-shirt tout aussi évasé afin de cacher mes bourrelets qui dansaient la lambada dès que je faisais un mouvement quelconque. Je m’installais sur un vélo stationnaire, placé dans la dernière rangée des machines, où personne ne se souciait de regarder. En revanche, moi, j’avais une vue sur toutes les filles musclées qui s’entraînaient en bas et ça me motivait comme jamais!

Mon but était de perdre du poids et puisque j’ignorais quels exercices exécuter, je décidais de faire une heure de vélo et trente minutes d’abdos.

Quelques mois plus tard, je déménageais à Montréal et décidais de ne pas reprendre un abonnement dans une salle de sport: nous possédions un vélo stationnaire dans notre appartement, je pouvais réaliser mes abdos de chez moi, sauver de l’argent et m’épargner l’inconfort de m’entrainer devant du monde. “Génial!” je pensais. Mais je me suis vite rendue compte que je ne me dépassais pas assez et même si j’avais perdu un peu de poids, je n’obtenais pas les résultats escomptés. C’est à ce moment là que je suis tombée sur le profil d’une fille sur Instagram, qui avait lancé deux programmes d’entrainement à domicile qui promettaient de vous sculpter le corps de vos rêves en 24 semaines. Elle publiait sans arrêt des photos montrant les résultats surprenants de filles qui avaient complété ses programmes et j’ai décidé d’essayer également, car j’avais besoin d’être guidée. Je me suis lancée corps et âme dans le Top Body Challenge de Sonia Tlev. J’étais persuadée d’avoir le corps de mes rêves six mois plus tard et je m’imaginais déjà à la plage l’été suivant avec des abdos en béton, un fessier ultra bombé, et une “taille guitare”, vêtue d’un maillot hyper sexy! J’étais on ne peut plus prête à transpirer!

Ah, quelle naiveté.

Cinq semaines après avoir commencé le premier programme de sport, je me suis blessée au genou. N’ayant jamais eu de blessures importantes par la passé, j’étais persuadée qu’il s’agissait d’une blessure mineure dont la douleur se dissiperait quelques jours plus tard avec un peu de repos. Grossière erreur. Trois mois se sont écoulés et l’intensité de la peine allait en s’accroissant; je savais qu’il était temps de consulter un médecin et le verdict m’acheva: une déchirure du ménisque qu’il fallut opérer. “MEEEEEEEEEEERDE”, je pensais, pleurais, hurlais intérieurement. “Comment le monde peut-il être aussi injuste! Je fais tout ce que j’ai à faire, je m’entraine comme une forcenée pour atteindre mes objectifs et c’est ce que j’obtiens en retour?! On est censé récolter ce que l’on sème dans la vie et j’ai semé du dévouement, de la discipline, du travail acharné et je récolte une blessure??? C’est ça mon “Karma”??? Merci, l’Univers, MERCI INFINIMENT!” J’étais furieuse! Enragée! Mais je n’exécutais pas le mouvement des squats correctement et c’est comme cela que je me suis blessée.

On est supposé guérir d’une ablation du ménisque en trois semaines. Dans 21 jours, affirmait le chirurgien, tu seras de nouveau sur pied et tu pourras reprendre tes entrainements aussi intensément qu’avant ta blessure. Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j’étais heureuse d’entre ces mots. Sauf que mon rétablissement a pris un an et non trois semaines. J’étais découragée et avais désormais si peur de me blesser de nouveau, que je ne voulais plus faire de squats. “Bye, les fessiers de rêve” je pensais tristement.

En parallèle, j’enrichissais mes connaissances sur la nutrition. Je réalisais que certains de mes choix alimentaires que je pensais sains ne l’étaient pas, je m’apercevais de la discipline que je devais m’imposer en ce qui concernait mon régime, si je voulais atteindre mes objectifs. Progressivement, mes habitudes alimentaires ont changé et sont devenues très saines, ce qui m’a permis de perdre encore plus de poids.

Lorsque je me suis enfin sentie prête à m’entrainer de nouveau, j’ai recommencé le Top Body Challenge de Sonia Tlev et ai complété ses deux programmes de 24 semaines. Les résultats au niveau du ventre et des abdos étaient très encourageants, mais je n’étais pas satisfaite des résultats du bas du corps. Je suis cependant extrêmement contente d’avoir effectué ces deux programmes car étant donné le peu de connaissances que je possédais en la matière, ma sédentarité passée et ma forme physique dont j’avais un peu honte, ils ont constitué un super moyen de commencer le sport en douceur et m’ont réellement permis d’apprendre comment organiser une séance de sport et quels exercices effectuer. Je me suis ensuite lancée dans le programme de Kayla Itsines, le fameux BBG, lui aussi divisé en deux programmes de douze semaines chaque. J’ai commencé directement avec le second programme car je ne me considérais pas comme une novice et pensais que le premier plan ne serait pas aussi efficace pour moi. La difficulté de son programme était incroyable et j’adorais! Cependant, je souhaitais plus que tout gagner en masse musculaire au niveau des fessiers et cela ne fonctionnait toujours pas; en revanche, mes abdos se sont définis comme jamais grâce au BBG 2. A ce moment là, c’était il y a à peu près quatre mois, je réalisais que ces programmes de sport ne m’aideraient pas à atteindre les objectifs très hauts et très précis que j’avais en tête. Je ne comprenais pas pourquoi mes fessiers ne s’étaient pas développés malgré tout le temps passé à m’entrainer et pourquoi mes abdos n’étaient pas en béton armé! J’ai passé un temps considérable à lire sur le sujet et je me suis aperçue que le seul moyen de développer les muscles des fessiers était de dédier des séances entières de sport à l’entrainement de ces muscles là (vs 10 mins incrustées dans une séance de jambes par exemple) et qu’il fallait lever des poids très lourds pour que les muscles gonflent, chose impossible à réaliser chez soi. Mes lectures m’ont également permis de réaliser que l’art de sculpter des corps est une science précise qui nécessite une tonne de connaissances que je ne possédais pas et je ne pouvais pas m’improviser entraineur. Il était temps de passer à l’étape supérieure, d’accepter le fait que n’y arriverais pas toute seule, de mettre mon égo de côté et de faire appel à un pro. C’est là que j’ai décidé de me réinscrire dans une salle de sport et de faire appel à un entraineur privé, qui m’aiderait à atteindre mon objectif: avoir le corps de mes rêves avant mes 30 ans en décembre! 🙂

Heureusement, ma vision des choses a beaucoup évolué en l’espace de quelques années. Au début, j’avoue en toute honnêteté que mon objectif était de me trouver plus belle mais aussi et surtout, je souhaitais ardemment que les autres me trouvent belle. J’avais hâte de pouvoir montrer le moindre petit changement de mon physique, de la perte de poids au abdos plus définis. C’était une sorte de revanche sur toutes années où je me suis sentie mal dans ma peau. Et même si je n’affichais pas encore une assurance certaine, j’étais sur la bonne voie et cela suffisait à m’insuffler un soupçon de confiance en moi et à défaut de pouvoir le crier au monde, je le montrais dans mes tenues vestimentaires.

Je suis persuadée que tout, absolument tout dans la vie arrive pour une raison et je suis certaine que ma blessure au genou n’était pas un hasard. C’était un moyen pour l’Univers de me dire: “Gagne en humilité. Et si tu ne redescends pas sur terre par toi-même, je vais te forcer à le faire.” Je n’étais pas prête à avoir le corps de mes rêves. Mes intentions étaient motivées par mon égo.

Aujourd’hui, ma perception des choses est différente. J’ai réalisé que cette obsession de la beauté, cette quête de la perfection rend les femmes incroyablement narcissiques, individualistes, égocentriques et envieuses. Un peu comme si le monde tournait autour d’elles. Tant d’énergie négative est dépensée à se comparer à d’autres femmes et ce faisant, malheureusement, toujours penser que l’autre femme est mieux ou plus belle. Toute cette énergie pourrait être investie dans des causes qui contribueraient à rendre notre monde meilleur.

Il y a tant de choses que je souhaiterais accomplir dans la vie et aucune d’elles ne concerne mon apparence physique. Mon unique but est de servir ma communauté et d’aider, d’encourager, de motiver, de guérir et d’inspirer les femmes à atteindre leur plus haut potentiel et de devenir leur meilleure version d’elles-mêmes.
Faire appel à un entraineur est pour moi l’unique moyen d’être en paix avec moi-même, sachant que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour être la meilleure version de moi-même. C’est-à-dire, entre autre, atteindre le plus haut niveau de forme physique que mon corps puisse accomplir. Je refuse d’être moyenne. Il est hors de question que je me contente de quoi que ce soit. Je suis déterminée à exceller dans tous les domaines de ma vie: professionnel, personnel et interpersonnel. C’est un travail de tous les jours, mais c’est un effort nécéssaire à tout un chacun car notre unique but sur terre est d’être heureux et l’on est heureux que lorsque l’on se sent accompli.
Je ne veux plus jamais me sentir inférieure (ou supérieure!) à qui que ce soit, je ne veux plus me comparer à qui que ce soit. Je ne veux même pas à avoir à penser à ce genre de choses superficielles! Et la seule façon d’y parvenir est de faire ce que l’on a à faire pour se sentir 100% bien et en paix avec soi-même. Cela exige de la patience, du travail acharné, du dévouement, de la sueur, des larmes, parfois, mais le jeu en vaut la chandelle. Mes objectifs ne sont aucunement motivés par le désir de “me la raconter”, de ressembler aux standards de beauté véhiculés par les médias ou par le besoin d’être validée par autrui. Je fais tout cela pour moi. Pour mon propre bien-être et pour ma paix d’esprit.

Je partagerai avec vous des photos de mon physique il y a quatre ans, avant de commencer ma transformation et une photo de moi en décembre prochain, après quatre mois d’entrainement avec un entraineur.

 

 

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